Le sort de l’EPRA semble scellé. Le GIP (Groupement d’intérêt public) sera dissous d’ici avant l’été prochain. Un nouveau président a été nommé par le gouvernement en début d’année lors d’une assemblée générale extraordinaire.
L’EPRA (Echanges et Productions Radiophoniques) était déjà en situation délicate depuis quelques années. Ce GIP, crée en 1992, fournit à près de 170 radios associatives françaises une banque de programmes autour de la citoyenneté et de la diversité, réalisées partout en France, avec un accent mis sur la proximité.
L’annonce de cete dissolution a provoqué l’indignation des radios adhérentes, qui ont rappelé lors de l’assemblée générale extraordinaire, que « l’EPRA est l’outil des radios et doit le demeurer après la liquidation du GIP. Ceci en application de l’article 24 de la convention du GIP/EPRA qui stipule : « En cas de dissolution volontaire, statutaire ou prononcée par l’autorité administrative, les biens du groupement sont dévolus par décision de l’assemblée générale à des personnes morales poursuivant des objectifs similaires. Cette décision est soumise à l’approbation du ministre délégué à la ville et du budget » ».
Ainsi, elles ont proposées un nouveau projet pour reprendre la relève de l’EPRA, sous forme associative et constituée en personne morale, qui regrouperait radios et auteurs, avec pour activités et objectifs : la gestion des plus de 10 000 heures d’émissions réalisées par l’EPRA et des droits d’auteurs, la reprise de tous ses outils et de sa plateforme collaborative, ainsi que la poursuite et le développement des activités de l’EPRA.
Source : CRANCRA.org