Après avoir suspendu leur mouvement il y a 1 mois, les syndicats de RFI ont annoncé reprendre la grève à partir de ce lundi 16 janvier, pour continuer à dénoncer le projet de fusion avec France 24, ainsi qu’un plan de suppression de postes. Comme prévu, les syndicats ont adressé une lettre au Premier Ministre François Fillon.
Ils soulignent dans la lettre le fait que RFI subisse depuis 3 ans de « prétendues réformes structurelles et éditoriales qui n’ont qu’un seul objectif : détruire ce qui fait son coeur de métier pour mieux la dépecer : suppressions de rédactions de langues, instauration d’une rédaction unique, réduction de la production, déstabilisation des salariés, message brouillé à l’international”. De plus, le plan de suppression concerne 126 postes, alors qu’un plan similaire de 2009 en mettait 206 en péril.
Pour Geneviève Goëtzinger, directrice déléguée de la station, ce plan est tout à fait volontaire, et est une conséquence de la réorganisation de l’entreprise, suite à la fusion prévue avec France 24, qui entraine des doublons de certains postes.
La grève, votée en Assemblée générale, démarrera donc ce lundi minuit, pour une durée indéterminée.
D’autre part, le conseil d’entreprise de RFI a décidé de réduire sa quantité d’heures de diffusion en ondes courtes. Cela fait suite à un compte rendu de l’Inspection Générale des Finances de décembre dernier, qui préconise l’abandon de toute diffusion d’RFI en ondes courtes et moyennes d’ici fin 2013, afin d’économiser 2 millions d’euros.