Ce samedi 13 février, c’est la journée mondiale de la radio, à l’initiative de l’UNESCO. Cette journée a pour but de mettre en valeur la radio et son rôle indispensable d’outil de service et d’information accessible à tous, et partout dans le monde. Cette journée encourage également la promotion sur les ondes de la liberté d’expression ainsi que l’égalité des genres.
Cette année, le thème est la radio en situation d’urgence et de catastrophe. Un sujet qui a été malheureusement d’actualité en 2015 en France, frappée par de tragiques attentats. Et dans ces moments là, la radio reste le média capable d’atteindre un maximum de monde, ou qu’ils soient, le plus rapidement possible. L’UNESCO mettra tout au long de la journée en avant ces messages :
- Les situations d’urgence ou de catastrophes ne doivent jamais remettre en cause la liberté d’expression, ni la sécurité des journalistes.
- La radio soutient les survivants et les personnes vulnérables. Leur doit à la vie privée doit être respecté en cas de catastrophe.
- La radio a un réel impact social et offre un accès à l’information. Le droit des personnes à l’information doit être protégé.
- La radio sauve des vies.
- L’accès immédiat aux fréquences radio est essentiel pour sauver des vies. Ces fréquences doivent être protégées en situation de catastrophe.
La journée mondiale de la radio sera célébrée toute la journée par plusieurs radios à travers le monde. L’UNESCO proposera sur le site officiel de la journée une diffusion streaming spéciale, avec 7 émissions de RFI qui seront spécialement préparées pour la journée mondiale de la radio (Appels sur l’actualité, Priorité santé, La marche du monde, Le débat africain, L’atelier des médias, Le club RFI et En sol majeur). Sont également annoncés les radios de la Fondation Hirondelle, Radio Ndeke Luka (Bangui), Studio Tamani (Mali) et Studio Hirondelle Guinée, pour 2 heures qui seront consacrés à l’impact de la radio en temps d’urgence et de catastrophe. Monte-Carlo Doualiya participe également à cette journée.
En France, ce sont surtout les radios associatives qui se bougent pour parler de cette journée ; à Nantes, 6 radios associatives ouvrent leurs portes aux auditeurs toute cette journée : Sun, Prun’, Alternantes, NTI, Fidélité et Euradio. Dans le sud, plusieurs émissions spéciales sont proposées : Radio Bulle à Agen s’interroge sur l’utilité des radios locales en cas de situation d’urgence, Radio Escapade sonde ses auditeurs sur la radio au quotidien, et Radio Algibès propose un « zig zag sur les ondes entre passé et futur, du local à l’international ». Une émission commune enregistrée ce mercredi, à l’initiative de l’ARRA (Assemblée Régionale des Radios Associatives Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées), est diffusée ce jour sur les radios membres : 48 FM, Radio Algibès, Radio Bartas, Radio Lacaune, Radio Larzac, Radio Margeride, Radio Saint-Affrique et Radio Temps Rodez.
Enfin, Nova propose chaque samedi soir une émission plus qu’originale, « Qué onda », qui propose un zapping sonore à travers les radios du monde entier, souvent atypiques. Et c’est tout naturellement que l’émission sera dédiée à cette journée mondiale de 21h à minuit ; Nova diffusera des extraits de radios de résistance, notamment la syrienne Radio Rozana qui émet depuis Paris, Radio Erena en Erythrée, Radio Jungala qui émet à Calais, ville ou sont situés de nombreux migrants, ou encore Radio Okapi, radio pacifiste congolaise de l’ONU. Monte-Carlo Doualiya sera aussi à l’honneur avec son émission « Music hour ». Enfin, dès 22h30, l’émission diffusera une programmation musicale concoctée par la Suisse Couleur 3, la flamande Studio Brussel et la britannique Reprazent FM.
Pour suivre la journée, rendez-vous sur le site officiel : www.journeemondialedelaradio.org