Dominique Souchier met un terme à son émission sur Europe 1

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Ce samedi 4 février, en cloturant son émission « C’est arrivé cette semaine » sur Europe 1, Dominique Souchier a annoncé qu’il ne peut plus continuer son émission, car sa direction lui interdit de recevoir des invités politiques pendant la campagne présidentielle.

Une annonce qu’il a faite non sans tristesse, avec une voix brisée, et meurtrie ; « Je me fixais précisément comme challenge de mêler dans la même émission ceux qui observent, ceux qui réfléchissent, ceux qui agissent et ceux qui font de la politique. Cet exercice là n’est plus possible, je décide donc de l’arrêter. »

Immédiatement après cela, la toile est en ébullition ; de nombreux messages de soutient circulent de la part d’auditeurs, mais aussi de personnalités comme Nicolas Demorand ou Anne Sinclair. Quant à la direction d’Europe 1, elle s’étonne de cette décision ; Denis Olivennes est « stupéfait et profondément attristé par cette décision inattendue et incompréhensible », et Arlette Chabot, directrice de la rédaction est « abasourdie » ; « Nous nous connaissons depuis 30 ans. Au delà de ce lien personnel, alors que beaucoup de changements se sont opérés sur la grille d’Europe 1 en septembre, ses deux émissions sont demeurées telles quelles. Il exerce son métier dans une absolue liberté ». Pendant ce temps, Alain Weill a annoncé sur Twitter que Dominique Souchier était la bienvenue pour rejoindre RMC et BFM TV pour commenter l’actualité présidentielle.

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La direction d’Europe 1 avait souhaité que l’émission de Dominique Souchier ne reçoive plus de politiques dont les propos sont décomptés par le CSA, dans le cadre des élections, pour des raisons de lisibilité. Les émissions de Wendy Bouchard, Michel Field et Olivier Duhamel sont concernées aussi. Denis Olivennes et Arlette Chabot ont annoncé vouloir en discuter avec Dominique Souchier, qui faisait ses émissions « C’est arrivé demain » et « C’est arrivé cette semaine » depuis 15 ans sur Europe 1.

Un départ qui tombe mal, au moment ou Europe 1 subit une colère en interne de ses salariés, qui travailleraient trop d’heures, comme l’explique Télérama.

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