Henri Guaino a annoncé qu’il mettait un terme à sa collaboration avec Sud Radio, où il assurait une chronique chaque matin depuis septembre 2017, après avoir arrêté la politique suite à son échec aux élections législatives. Un départ suite à une intervention sur BFM TV qui n’aurait pas plu à la direction de la radio.
Il était ainsi invité dans l’émission « BFM Politique » ce dimanche 25 mars pour prendre la défense de Nicolas Sarkozy, dont la mise en examen fait l’actualité du moment. Sur sa page Facebook, Henri Guaino, qui précise n’avoir aucun engagement d’exclusivité avec Sud Radio, dénonce une « police de la pensée » dans certains médias ; « Que dire d’une radio qui considère qu’un éditorialiste, présenté par ailleurs comme totalement libre, au point d’intituler ( ironie de l’histoire ) sa chronique matinale «libre comme Guaino », n’a pas le droit de prendre la défense de Nicolas Sarkozy, même sur un autre média.? Pourquoi? Quels intérêts, quelles rancoeurs contre l’ancien Président, quelles arrières pensées inspirent cette attitude? Quelles sont ces raisons cachées qui balaient les exigences du débat démocratique, de la liberté d’opinion et d’expression qui sont au coeur de l’éthique journalistique ? »
Didier Maïsto, directeur de Sud Radio, à réagi de son côté à cette publication, en précisant qu’Henri Guaino s’était engagé à ne plus faire de politique partisane, et que Sud Radio présentait sa chronique comme tel. « Or, il est allé sur un média, de sa propre initiative et sans nous avertir, s’exprimer dans une émission politique, seul invité, sans contradicteur, se présentant néanmoins comme « éditorialiste Sud Radio ». Je ne peux cautionner ce mélange des genres car il faut toujours savoir qui parle et d’où il parle. »
La chronique « Libre comme Guaino » a été remplacée dans la matinale depuis mardi par une nouvelle chronique politique présentée par Mickael Darmon.