Depuis plus de 10 ans, Surf FM émet sur Hossegor (Landes) de manière temporaire avec des autorisations d’émettre situées entre avril et octobre. Sauf que le 31 octobre dernier, la radio associative a choisi de ne pas éteindre l’émetteur et de poursuivre sa diffusion sur le 102.3 de manière illégale.
Une manière de contester le manque de réponses du CSA aux nombreuses demandes de la radio de pouvoir obtenir une autorisation permanente. Selon Elise Laven, vice-présidente de l’association Starcom qui gère la radio, la seule réponse qu’ils aient obtenue remonte à 2014 ; le CSA avait alors argumenté une saturation de la bande FM, notamment avec l’Espagne à proximité. L’association a alors fait réaliser une étude technique qui a été adressée au CTA pour prouver qu’il y a bien de la place, sans retours du CSA à l’heure actuelle.
Les dirigeants de Surf FM reconnaissent ne pas émettre en pirate de gaieté de cœur, mais ils souhaitent de cette manière faire bouger les choses. Mickael Chenet, président de l’association, expliquait à France Bleu Gascogne avoir obtenu une réponse récente d’un membre du CTA qui avait constaté cette diffusion… et qui lui adresse un procès-verbal à l’encontre de Surf FM ! Une réaction attendue par la radio, qui poursuit sa bataille, avec le soutien du maire d’Hossegor et du député des Landes, et d’une pétition déjà signée par près de 4000 personnes.