L’audience de Fun Radio dénoncée par ses concurrentes

Capture-d’écran-2016-01-21-à-07.39.05Un coup de tonnerre a été donné ces dernières heures envers Fun Radio ; selon le blog de Jean-Marc Morandini, la station dancefloor du groupe RTL est accusée par ses concurrentes privées d’avoir truqué les derniers résultats d’audience de Médiamétrie. Les radios des groupes Lagardère, NRJ, NextRadio TV, Skyrock ainsi que les Indés Radio ont ainsi adressé un courrier à Médiamétrie.

En cause, plusieurs messages donnés à l’antenne ces derniers mois par Bruno Guillon, animateur du morning de Fun, qui incitait les auditeurs à dire, s’ils sont contactés par Médiamétrie, de répondre qu’ils écoutent Fun Radio. Pour les plaignants, il s’agit de « pratiques déloyales », et exigent l’annulation de la prochaine publication des sondages de la période avril-juin, prévus le 12 juillet prochain.

Ce matin, Jean-Marc Morandini avait recueilli les réactions des plaignants dans son émission, « Le grand direct des médias » sur Europe 1 ; le directeur de RMC et BFM, Alain Weil, dénonce « une fraude organisée », Jean-Paul Baudecroux (PDG d’NRJ Group) estime qu’il s’agit « du plus grand scandale de l’histoire de la radio » et annonce qu’il rencontrera prochainement Médiamétrie, et Denis Olivennes (PDG de Lagardère Active), explique que « cette tromperie touche les annonceurs, les gens qui achètent des écrans publicitaires qui le font sur la base des audiences qu’on leur fournit », et demande que Médiamétrie prenne les mesures qui s’imposent.

Du côté de Fun Radio, les réactions ne se sont pas faites attendre ; Tristan Jurgensen, directeur général de la station, reconnait une maladresse dans « les séquences à tonalité humoristiques » de Bruno Guillon, mais assure qu’il n’y a rien de répréhensible, et qu’elles ont eu lieu entre septembre et décembre uniquement, à 6 ou 7 reprises, et stoppées dès janvier après un coup de téléphone de Médiamétrie. Mais selon le communiqué publié, les « accusateurs pratiquent dans ce domaine un amalgame inacceptable et préjudiciable. Fun Radio dénonce « une opération concertée de dénigrement menée par ses principales concurrentes » la visant ainsi que son animateur Bruno Guillon. La station indique se réserver le droit « d’engager toute action judiciaire pour faire valoir ses droits ».

 

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