Nostalgie Comminges Pyrénées s’est éteinte

Depuis le 8 février dernier, Nostalgie Comminges Pyrénées ne diffusait plus aucun décrochage local sur ses 3 fréquences. Et pour cause : face à des difficultés économiques, l’association qui gère la radio a été placée en liquidation, et cessera définitivement ses activités dans les prochains jours.

Cette radio locale franchisée au réseau Nostalgie a connue bon nombre de difficultés depuis 3 ans, avec notamment le décès en juillet 2016 du président de la station, Pierre Peyraffite, qui remplaçait d’ailleurs le précédent président, Henry Christophe, mort en 2015.

La conséquence de la crise économique, comme l’indique le commercial de la station, Philippe Condesse, à La Dépêche ; « Le premier poste sur lequel des économies ont été réalisées, était celui de la publicité (…) Notre chiffre d’affaires a été impacté. ». L’arrivée d’internet et des réseaux sociaux avec leur réactivité immédiate a eu aussi un impact sur la radio.

Des solutions pour permettre la poursuite d’activité avaient été proposées, mais elles n’avaient pas été jugées acceptables par une partie des salariés, rendant ainsi la demande de liquidation inévitable. Le Tribunal de Toulouse se prononcera dans les prochains jours sur la date de fin définitive de Nostalgie Comminges Pyrénées.

Actuellement, les 3 fréquences diffusent toujours Nostalgie en passif (sans décrochage local) à Bagnères-de-Luchon (107.1), Chaum (100.3) et Saint-Gaudens (106.0), jusqu’à ce que le CSA prononce l’abrogation de l’autorisation, remettant ainsi les fréquences en jeu.

Franchisée au réseau Nostalgie depuis 2000, Nostalgie Comminges Pyrénées fût le fruit d’une fusion entre 2 radios locales, Radio Pays de Luchon et Radio Comminges.

Le dernier flash info de Nostalgie Comminges Pyrénées est à écouter sur le site LuchonMag

2 réflexions au sujet de “Nostalgie Comminges Pyrénées s’est éteinte”

  1. Bonjour,
    Attention, vous reproduisez des accusations diffamatoires.
    Vos informations ne sont pas tout à fait exactes et ne reflètent que le point de vue de l’ancien directeur de la structure en cessation de paiement.
    L’article de La Depêche du Midi auquel vous faites référence avait été rédigé par une correspondante locale impliquée dans le projet Nostalgie Comminges. Voici celui qu’a rédigé ensuite le responsable d’édition.
    http://www.ladepeche.fr/article/2017/02/22/2521729-le-dernier-souffle-de-nostalgie-dans-la-douleur.html
    Par ailleurs voici le communiqué rédigé par les journalistes en réponse à celui du directeur insinuant des arrêts maladie de complaisance.
    Nous tenons à votre disposition tous les éléments attestant nos dires.

    « Nous, journalistes, savons que l’information doit être objective et neutre. Nous avons toujours préféré renoncer à écrire un papier qui ferait du bruit, si nous étions impliqués de près ou de loin. Écrire sur l’un de ses amis, sur une association dans laquelle nous nous apprêtions à entrer au CA, c’est jeter le trouble sur son sujet, contribuer à la défiance actuelle envers les journalistes et surtout contraire à toute règle déontologique !
    Aussi sommes-nous surpris que La Depêche Du Midi ait publié le 17 février un article sur la liquidation de Nostalgie Comminges, signé par la correspondante locale, proche du directeur qui l’avait sollicitée pour monter une nouvelle structure à Luchon.
    Quant au fond de l’article, nous ne pouvons laisser sous-entendre que les deux journalistes sont responsables de la faillite de la structure. S’il est vrai que d’après Pierre Peyrafitte, depuis son départ de la direction la radio perdait de l’argent, aucune décision n’a depuis été prise pour réduire sérieusement les coûts de fonctionnement ou de personnel. Au lieu de quoi un salarié supplémentaire avait été embauché en CDI (Il a finalement démissionné au bout de trois ans)! Pourtant les salaires des journalistes étaient inférieurs au minimums légaux. En 2013 c’est un mois de salaire qui a même été intégralement impayé. En 2014, 2015, 2016 idem. Les réseaux et le charisme de Pierre Peyrafitte aurait pu lui permettre de redresser la barre lorsqu’il a pris la présidence de la radio, malheureusement il n’en a pas eu le temps. Ainsi au vu du bilan de la structure, aucune des personnes sollicitées n’a accepté la présidence de la radio.
    Quant à la proposition que nous avons refusée : aucun chiffre, aucun partenaire nouveau, aucune proposition concrète… rien de sérieux. En novembre, le directeur a porté à la sous-préfecture un PV de dissolution pure et simple de l’association ! Sans liquidation préalable, c’est-à-dire sans clarifier la situation vis-à-vis des clients, partenaires, salariés ou auditeurs… Dissoudre et disparaître en silence?
    Heureusement la sous-préfecture a orienté le directeur vers le TGI. La procureure a donc été saisie et depuis trois mois la procédure suit son cours.
    Pour finir sur le soupçon distillée dans l’article et le communiqué du directeur: les journalistes sont bel et bien en arrêt maladie. L’un a craqué sous la pression et l’ambiance délétère, l’autre s’est blessée: luxation de la rotule avec arrachement ligamentaire.
    Enfin dans cette période difficile que nous traversons aujourd’hui, nous tenons à remercier ici chacun des auditeurs et des partenaires de notre radio pour leurs infaillible et chaleureux soutien. »

    Les journalistes de Nostalgie Comminges Pyrénées

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  2. Bonjour Amélie, et merci pour votre communiqué. L’article a été modifié à certains endroits dont votre commentaire fait mention.
    L’info avait en effet été vue sur la Dépêche, sans pour autant avoir eu connaissance de l’origine de la rédaction de cet article.

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